6 Décembre 2022
Que dire de Liseron 54 ?
Il me vient un slogan pêché on ne sait où : « C‘est en lisant qu’on devient liseron », le titre est évocateur de légèreté « vent dans les feuilles ». On a envie de l’ouvrir. Le papier est élégant et la mise en page soignée. Alors puisque liserons nous sommes, lisons. Une heureuse alternance de prose et de poésie, je dirai un peu plus de poésie serait bien venue pour aérer l’ensemble.
De belles plumes qui permettent d’aller au bout des textes longs sans se lasser. Un choix de sujets généreux qui mettent en scène les chaos de la vie et leurs protagonistes sortant de leur silence, un partage sensible.
Souhaitons donc au Liseron une cinquante cinquième floraison et beaucoup de lecteurs. Que cette lecture puisse agrémenter des solitudes et faire écho à des silences douloureux.
Annie Christau
Sommaire
Philippe Pineau, Édito
Élisa Vix , M.E.
Gérard Estragon, Colporteur de la nuit
Jean-Noël Guéno, Le fil de l’horizon
Véronique Joyaux, Le retour à Chênehutte
Jacques Ibanès, Les plumeuses
Michel Cordebœuf, Poèmes
Alexandra Ibanès, À m’asseoir sur un banc
Lise Beaubeau, Monologue
SxAxL, Crépuscule ?
Philippe Pineau, Au soleil
Ce qui se termine
Le recueil demeure ouvert.
Chaque page est une fenêtre.
Chaque poème, une résonance.
Dans les regards et dans les cœurs
une invitation
Michel Cordeboeuf