27 Mars 2022
« J’ai toujours affectionné la langue drue qui hérisse le poil des pudibonds ! Ils ont été servis, je dois le dire ; j’en ai vu pas mal se lever, cul pincé, et quitter la salle en fulminant pour ne pas entrer dans ma ronde des jurons. Certains sont revenus plus tard, le bec enfariné – le succès oblige à mieux écouter ou à faire fi de ses pudeurs de vierge effarouché... » Ainsi s’exprime tonton Georges par le truchement des plumes conjuguées de Michel Baglin et de Guy Allix (je suis...Georges Brassens, Jacques André éditeur).
Et il poursuit : « Ma mauvaise réputation, répercutée par le bouche à oreille, a fait le reste de ma renommée. Et la censure – pas mal de mes chansons furent d’emblée interdites d’antenne radio – qui a pour seul mérite de faire toujours jaser ! »
Notre ami Patrick Peynot qui lui non plus n’a pas peur des mots, va nous régaler d’un Brassens coquin le 2 avril prochain à Quint Fonsegrives, à trois pas de Toulouse. Alors, qu’on se le dise !
Jacques Ibanès